Test de référence

→ La vidéo représentative de cette expérience est consultable ici :

https://www.youtube.com/watch?v=3-9cDFQslzU&feature=youtu.be

Objectif : Réaliser un premier test chronométré se basant sur une alimentation equilibrée (55% de glucides, 30% de lipides, 15% de protéines) qui servira de référence pour les autres tests.

Protocole:   Sur une boucle d'environ 8Km.

Réaliser un test chronométré avec 2 individus.

Un sujet A, ayant une Vo2max de 70 ml/min/kg et un sujet B ayant une Vo2max de 75 ml/min/kg.

Hypothèse : A conditions égales de préparation, le sujet B devrait prendre le dessus sur le sujet A étant donné ses aptitudes aérobies légèrement supérieures.

Analyse et résultat : La différence entre les deux sujets n'a pas été conséquente mais comme nous pouvions nous l'attendre, lorsque l'alimentation est "basique" le sujet B ayant une plus grande Vo2max réalise une meilleur performance que le sujet A

Le sujet A réalise un temps de 37'49" avec une fréquence cardiaque moyenne de 185 pusations/minutes et "15% fat" sur l'affichage du cardiofréquencemètre qui correspond approximativement à 85% de glucides utilisés pour 15% de lipides pour 845 kcal brulés.

Le sujet B réalise un temps de 37'33" avec une fréquence cardiaque similaire : 183 puls/min avec 20% de lipides et 80% de glucides sur 820kcal consommés.

Nous rappelons que ces chiffres sont des estimations de nos cardiofréquencemètres. Mais pour vérifier la possible fiabilité de nos résultats, nous pouvons nous appuyer sur ce graphique réalisé par des scientifiques et issu d'un manuel scolaire lycéen qui représente le pourcentage d'utilisation des nutriments en fonction de la durée de l'effort (pour une personne normale)

Sur notre expérience de 37 minutes, la consommation des glucides est majoritaire ce qui est normal puisque plus l'intensité de l'effort est élevée, plus le glucose est oxydé au profit des lipides. Ce graphique le montre également, une personne qui coure entre 0 et 120 minutes a plus de chances de consommer des glucides en majorité puisque l'intensité de l'effort est presque toujours supérieure au début qu'a la fin. Cela dépend de l'endurance du sujet mais sur plus de deux heures, l'intensité de l'effort est relativement faible (souvent inférieur à 60% de la Vo2max sur la moyenne de l'épreuve) ce qui explique la plus faible consommation de glucides au profit des lipides sur la fin de l'épreuve.

Conclusion : Bref, sur ce test, rien de flagrant n'apparait puisque le sujet B arrive avec 16 secondes d'avance sur le sujet A, ce qui est normal vu la Vo2max inférieur de A. Les deux sujets ont eu une alimentation équilibrée avec le respect de la règle des trois heures avant l'épreuve. Et aucun régime particulier les jours précédant l'epreuve.

 

Ouverture sur une nouvelle expérience: Dans une prochaine expérience, nous observerons si la diététique influe bien sur la performance, en plaçant le sujet B en hypoglycémie, et en constatant les effets et le résultat, toujours sur le meme parcours.

Puis par la suite, dans la dernière expérience, si grâce à la science (issu de nos recherches sur le métabolisme) le régime que nous allons mettre en place tient debout...