Conclusion : en pré-compétition

En périodes de pré-compétition, l'alimentation joue un role sur la recherche du poids de forme et sur l'attention porté aux carences notamment en fer et en potassium. Mais le métabolisme fonctionne de manière telle qu'un régime adopté des mois voir des semaines auparavant n'influe pas sur la performance car le métabolisme produit ou transforme les nutriments sur des durées n'excedant pas quelques jours. La preuve est notre experience améliorant le test de référence où le stock de glycogène a été conçu trois jours auparavant. Les régimes dissociés tels que le régime Scandinave ou les régimes à haute valeur proteiné ne sont pas efficaces car il y a toujours une période qui est néfaste (phase 2 du régime scandinave). Par contre, comme vu dans Métabolisme, la science prouve qu'une tendance à une alimentation plus axée sur des glucides complexes au cours des 3 derniers jours influait sur la performance. Donc aucune restriction ne devra être effectuée (phase néfaste voir manque d'oligo élément) et l'important sera de supplémenter en sucre complexe à tous les repas, sans dénaturer les repas. Nous en venons à une finalité : pour être performant le jour de la course, optimiser les réserves en eau et en énergie est primordial, cela est par ailleurs une réalité dans tous les sports et encore plus en sports de longues distance.

En qualité (la structure du repas ne changera pas) :
→ Des féculents à chaque repas pour augmenter le taux de glycogène musculaire et hépatique car c'est le substrat énergétique principal du muscle comme vu dans
Métabolisme
→ au moins 3 produits laitiers / jour (apport calcium et protéines)
→ au moins 5 fruits ou légumes / jour (assure la couverture en vitamines)

→ Des aliments peu riches en matière grasse car compensation avec les féculents.

L'attitude se résume à garder la meme formule de repas tout en privilégiant les féculents.

En quantité :

La quantité ne changera pas des repas habituels si ce n'est qu'un retrait d'aliment riche en graisse avec la compensation d'un aliment glucidique (IG bas : féculent). Le couple apport/dépense doit y trouver son équilibre.

Pour finir, nous pensons avoir démontré que la nutrition influait sur la performance d'endurance et qu'il existait bien un régime type de diététique mettant l'accent sur les féculents les trois derniers jours précédant l'épreuve. Cette alimentation vise à améliorer les performances d'athlètes d'endurance. Néanmoins, ce n'est pas vraiment un régime dissocié puisque si c'était le cas, certains composants essentiels aux besoins de l'effort seraient supprimés (car ils n'apparaissent pas dans des aliments de type glucidique). Donc un régime dissocié serait inéfficace, cela confirme donc que pour améliorer la performance il faut garder une alimentation variée en petite quantité et mettre l'accent en grande quantité sur les "sucres lents".